Année du lapin – paléolithique ?
Nouvelle année chinoise ce jeudi, sous le signe du lapin.
J’ai découvert ce charmant lapin coréen, mashimaro, cette fin d’année, grâce à Jee.
Une riche symbolique pour l’animal de l’année,
puisqu’au Japon, on le voit dans les reliefs de la lune en train de fabriquer des mochi (des gâteaux de riz). Il est associé à la fête de la pleine lune (jugo-ya) et a même une chanson spéciale , Usagi.
en Occident aussi, lapin (où lièvre) est lié à la lune..rappellez-vous cette comptine :
J’ai vu dans la lune
Trois petits lapins
Qui mangeaient des prunes
En buvant du vin.
On l’associe plus communément à la fécondité, le lapin renoue avec ce symbolisme, lorsqu’il devient le lièvre de Pâques qui porte les oeufs en chocolat…ou même lapin en chocolat.
Le lapin (et le lièvre) est interdit dans la religion juive, et n’est pas consommé en Angleterre et banit par les marins (car il ronge les cordes).
Le lapin est une viande très intéressante, maigre et faible en cholestérol, nourri exclusivement de végétaux, il contient des omégas 3 et des vitamines. Il se cuisine rapidement, il y a plein d’idées de recettes sur le site du lapin.
Le lièvre à la royale brille au firmament de la cuisine française, présenté ici par Paul Bocuse, lièvre à la royale du sénateur Couteaux.
Le lièvre peut être à l’opposé, un plat «brut», venu le la nuit des temps, de nos ancêtres chasseurs. Je vous livre la non-recette de «la cuisine paléolithique» de Joseph Delteil. Cet ouvrage de 1964, oublié, où du moins, plus connu des admirateurs de cet auteur qu’en cuisine, brille d’une incroyable actualité à l’heure du localvore et du mouvement «raw food». A lire en toute priorité, et que ce lapin à la paléolithique soit de bon présage pour cette année.
« Lapin à la paléolithique
1- Attraper un beau gros lapin de garenne en pleine course, par les oreilles ;
2- L’attacher par les pattes arrière à un joli tronc d’aaarbre – si possible un résineux – au centre d’un bois de quelques vingt, vingt cinq hectares
3- Sans plus tarder mettre le feu à toute la forêt
4- Manger la bête sans sel, assis sur les roches encore chaudes et parmi les odeurs divines de cet incendie sylvestre. »