Finir sur une note de truffe
Acte 1 : Lors d’un voyage en Istrie, péninsule croate en face de la Vénitie, une odeur jamais sentie avant m’a guidée jusqu’à quelques tables d’un restaurant dans un village perché,jusqu’à en découvrir , et goûter l’origine : un plat de pâte aux truffes noires. Une bouchée m’a suffit à adhérer à ce produit mythique. Un goût qui ne ressemble à rien de connu, qui concentre les arômes de la terre et plus encore. Et par chance, l’Istrie est un pays de truffe, et le change permettait de s’y essayer.
Acte 2 : Il se trouve que le Sud est aussi un pays de truffe, il y en a même tout près de Montpellier, à Saint Guilhem le Désert. Un trufficulteur passionné proposait des week end découverte à la saison, en janvier, pour aller avec lui et ses chiens dans les truffières. De l’explication et des mystères sur la trufficulture , car on ne cultive pas, on entretien plutôt des conditions favorables, jusqu’à aller dans sur les pentes boisées, repérer, chercher, sentir la terre, vivre le suspens de creuser, pour découvrir petite ou grosse truffe, et les goûter le soir dans un repas thème ; brouillade, purée truffée et glace aux truffes, qui vont si bien avec des vins du Languedoc. Et repartir avec quelques précieuses truffes pour m’essayer à les cuisiner.. et faire des adeptes.
Acte 3 : Italie du Nord, en février,un repas de gala sur le thème trompette et truffe à san Agostino, «città del tarufo».
La truffe généreusement interprétée à l’italienne : en tortellini et «nid d’amour», en canard farci et cassolette de filet de boeuf sauce aux truffes, une apothéose de truffe dans une région qui la célèbre dans différents festivals.
Mais souhaites de nouvelle année de rèves qui se réalisent.. de rèves de truffe, aussi.