L'Edito d'Anne-Sophie

clin d’oeil argent à pois rouges

Sur les routes de la Lozère, le long des ruisseaux à truites, un clin d’oeil vers l’eau-delà  aux pécheurs qui me les ont longtemps attrapées avec amour.  Reste les souvenirs et la mémoire du goût…

La truite sauvage « fario » a une saveur unique qui tient de l’air que l’on respire au petit matin, au bord d’un ruisseau qui court ou d’un lac alpin cristallin. Sa peau est fine, gris-vert avec des points de couleur rouge ou parfois entièrement vert sombre ombré de noir, comme sur ce tableau de Courbet.

LA recette qui va avec CETTE truite était sacrée et immuable :

vidées et essuyées, poêlée dans une bonne quantité de beurre fondu et noirci, jusqu’à ce que la peau soit croustillante et la chair nacrée se détache facilement des arêtes.

 

Autres temps, autres truites, des piscicultures locales peuvent probablement faire des bonnes choses,

et le défi pour moi est d’inventer d’autres recettes.