En hommage à Paul Bocuse
En hommage à Paul Bocuse, le Chef parmi les chefs, disparu hier, je dépose une truffe, aux côté des couronnes de laurier. Avec cet article écrit il y a deux ans, presque jour pour jour, j’ai cuisiné cette soupe VGE, que son fumet monte jusqu’au paradis des chefs où Monsieur Paul a dû retrouver Fernand Point et quelques copains…
le 25 janvier 2015., j’écrivais…
Lyon va devenir le nombril du monde gastronomique, sous l’œil du plus lyonnais et plus célèbre des chefs. Le concours absolu de cuisine professionnel porte le nom de Paul Bocuse, il l’a crée en 1987. La nouvelleBiennale internationale du Gout, BIG, grand public, démultiplie à Lyon le salon professionnel SIRHA, est aussi sous son grand parrainage.
« Il n’y a qu’une cuisine, la bonne » déclare Paul Bocuse dans une récente interview, à l’Hôtellerie-Restaurant, en préambule du salon. Il se place hors du temps, au delà des mode, incarne LE chef du XX°, rejoignant Carème et Escoffier dans le panthéon des cuisiniers.
La soupe aux truffes noires VGE a les faveurs de la couverture du magazine, et je n’ai résisté, en ce début de saison de truffe, à rendre mon hommage à ce « trésor gastronomique vivant ». Brunoise de légumes, petits dés de bœufs, tranches de truffes noires et foie gras, cuit dans un consommé de bœuf au Noilly Prat, sous un feuilletage doré. De la très bonne cuisine, la seule qui mérite de traverser le temps, merci monsieur Bocuse.