Carnet de voyage gourmand

BIBIMBAP, riz mélangé coréen, version Jee

Cuisiné avec Jee… le plaisir de découvrir une cuisine d’Asie quasi-inconnue en France en Version Originale !

Après la K-pop, la K-food ? La cuisine coréenne est annoncée comme la prochaine cuisine tendance d’Asie, une cuisine bonne pour la santé, parfumée et relevée, conviviale avec une présentation qui permet de moduler et combiner différents aliments.
Pour en savoir plus, le site officiel de la Fondation de la cuisine coréenne.

Et découvrir à La table de Diogène est ronde, une délicate et délicieuse approche de la cuisine coréenne,  qui s’inspire  slow food, une touche de créativité et un croisement avec la table française pour le meilleur !

http://blog.cestdivin.com/wp-content/uploads/2014/02/12505553465_dc9a077de4.jpg
 
Pour une grande tablée d’amis réunis, Jee m’a montré comment cuisine le Bibimbap, le plat national de riz mélangé, que les épouses et mamans coréennes confectionnent avec amour pour leur maisonnée.
Pour cette recette traditionnelle, nous avons même préparé, en commençant la veille  :

– kmichi (choux fermeté) en version express, élément clé et secret de santé de la cuisine coréenne.  On peut avouer qu’il se trouve tout prêt dans les magasins de produits asiatiques, il est bien sûr incomparable fait maison, dans la tradition.
Il se prépare traditionnellement en hiver – se laisser fermenter 15-20  jours, puis se garde plusieurs mois au frigo. Dans un frigo séparé si possible,  le kimchi a une odeur et un goût aussi puissant que ses vertus santé.

Le choux chinois, coupé verticalement en 4, saupoudré de gros sel entre chaque feuille, doit tremper plusieurs heures à une nuit dans l’eau à température ambiante.
On doit ensuite le rincer du sel, le presser pour extraire le maximum d’eau, puis le couper en lanières.
On prepare à part la marinade  : mélanger piment coréen sec en poudre et sauce poisson pour confectionner une pâte, à laquelle on ajoute du radis noir râpé, de l’ail écrasé, du gingembre râpé, des blancs d’oignon émincés, et des graines de sésame écrasées.
On mélange avec le choux (à la main, gantée d’une façon très pratique d’un sac plastique), puis on laisse la chimie opérer.

-le riz :
le riz est la base de ce plat.
Du riz type « riz à sushi », lavé rapidement, laissé trempé la veille, puis cuit à couvert avec un doigt d’eau au dessus, pou être servi chaud.
`Version sans risque  (ma préférence) : au rice-cooker

-le boeuf mariné :
côte ou basse côte, émincé en tranches fines, mariné dans une sauce Bulgogi (poivre, soja, omission, ail, poires, ) quelques heures au frais.
il ira rôtir au four avec des oignons revenus, du vert d’oignon nouveau émincé et un peu de sauce soja au yuzu et sera servi chaud.

-des légumes sautés :
tout est cuit séparément, et disposé en bande dans un plat pour composer des rayures colorées
courgettes en tranche revenues avec de l’ail, carottes émincées, feuilles d’épinard, shitaké et oignons verts, germes de soja.

-des oeufs :
blanc et jaune sont séparés, battus, chacun cuit en très fine omelette, puis découpé en lanières, et déposés à côté des légumes.

C’est prêt :
le riz blanc fume, le boeuf cuit dégage une appétissante odeur piquante, le plat de légumes coloré donne très envie d’y plonger ses baguettes !Chacun se compose son assiette sur une solide base de riz.. et comme l’étymologie du nom l’indique… on mélange et on ajoute un peu beaucoup, passionnément de kimchi ! Croquant des légumes, piquant du kimchi, fondant de la viande, c’est très gourmand avec du caractère.

Dans le verre, en Corée, c’est de l’alcool de riz, ici, on a prévu de la bière.
On peut lui proposer un rosé de gastronomie,  avec de la couleur et de la matière, comme on peut trouver en Languedoc-Roussillon, ou pourquoi pas un claret bordelais ?

Un pont Corée France, via les USA… Merci Jee !